Chili
01/03/2010 20:30Ce matin dans la capitale chilienne, les Santiaguinos reprenaient peu à peu le chemin du travail. Signe de retour à la normale, le métro était rétabli ce lundi matin. Impossible, néanmoins, de ne pas constater les dégâts considérables laissés par le séisme de magnitude 8,8 de samedi et d'une centaine de répliques qui se faisait encore ressentir à 17h30. Le bilan, alourdi cette nuit à 711 morts, et la prise de conscience des dégâts ont conduit les autorités chiliennes à «solliciter officiellement l'assistance internationale», comme l'annonçait la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Elisabeth Byrs.
Le coût des dégâts est d'ores et déjà estimé entre 11 et 30 milliards de dollards. Quarante-huit heures après le séisme qui a sinistré plus de 2 millions de Chiliens, une Française sur place témoigne. Mathilde Szalecki est stagiaire à Valparaiso, une ville portuaire à 110 km de Santiago. Grâce «au rétablissement des lignes téléphoniques, les choses reviennent peu à peu à la normale», les familles pouvaient de nouveau joindre leurs proches, raconte-elle. A Santiago, il a fallu attendre plus de 24 heures le retour des communications.
Selon cette jeune française, «l'électricité a été rétablie dans l'ensemble de la zone centre depuis le samedi après-midi, mais on parle de coupures d'eau à venir». La population reste dans un état d'angoisse permanent. Comme en témoigne Mathilde, «hier à Valparaiso, des gens se sont mis à crier raz de marée, raz de marée ! La mer arrive !, et la foule s'est mise à courir vers les collines alors qu'il n'y avait rien du tout».
Les réflexes de panique désorganisent également les approvisionnements en nourriture et les biens de première nécessité.
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